4 nov. 2022

Un bouclier salarial est nécessaire pour préserver le pouvoir d'achat !

 « L’Etat pourrait modifier le partage de la valeur ajoutée en faveur des revenus du travail en instaurant un bouclier salarial »

 Pour lire l'article cliquez sur :  Le Monde




2 oct. 2022

Réforme des retraites

 Réforme des retraites : "qui veut noyer son chien, l'accuse d'avoir la rage"

Une intervention de Christophe Ramaux dans le JT de 22h de France TV Info du 21 septembre 2022.

Regardez l'émission à la 36 ième minute : Cliquez sur Retraite


2 sept. 2022

La mesure du P.I.B. doit intégrer le risque écologique !


Des critères de convergence environnementaux européens s'imposent pour préserver la planète. Pour en savoir plus cliquez sur :  Les Echos
vidéo sur la croissance  cliquez sur : croissance


9 juin 2022

« Le pouvoir d’achat est la priorité des Français devant la santé et le dérèglement climatique »

 "L’inflation imputable au renchérissement du coût de l’énergie et des matières premières agricoles, lié à la guerre en Ukraine, pourrait dépasser le seuil des 5 % en 2022. Les fins de mois seront de plus en plus difficiles pour les ménages aux revenus modestes et pour les retraités n’ayant pour seul revenu que leur pension. Avec la même quantité de monnaie ils ne pourront plus acheter la même quantité de biens, faute de revenu suffisant.

Dans ce contexte de crise, le pouvoir d’achat est désormais la priorité des Français devant la santé et le dérèglement climatique. Le pouvoir d’achat dépend du prix et du revenu. Dès lors, pour distribuer davantage de pouvoir d’achat, deux types de mesures sont possibles. Le premier type consiste à bloquer les prix à la consommation durant la période inflationniste. (...)

Pour en savoir plus lire l'article du Monde en entier. Pour lire l'article suivre le lien en cliquant sur Monde

12 mai 2022

L'inflation va durer !

Pourquoi l'inflation risque-t-elle de durer ?

Ecouter sur France culture la réponse ( cliquez sur Inflation)



15 avr. 2022

Pouvoir d'achat : son niveau dépend de l'engagement mutuel des entreprises et de l'Etat !


 Le pouvoir d'achat n'est que la partie visible de l'iceberg de la répartition entre les revenus du travail et du capital.

L’inflation imputable au renchérissement du coût de l’énergie et des matières premières agricoles,  lié à la reprise économique internationale et à la guerre en Ukraine, pourrait dépasser les 5% en 2022. Les fins de mois seront de plus en plus difficiles pour les ménages aux revenus modestes et pour les retraités n’ayant pour seul revenu que leur pension. Avec la même quantité de monnaie ils ne pourront plus acheter la même quantité de biens, faute de revenu suffisant.

Dans ce contexte de crise, le pouvoir d’achat est désormais la priorité des français devant l’emploi, devant la santé et devant le dérèglement climatique.

 Le pouvoir d’achat est devenu l’affaire de l’État grâce au levier fiscal…

 Par crainte d’enclencher la spirale inflationniste prix-salaire, la plupart des mesures proposées cherchant à le préserver, sont plutôt des mesures fiscales que salariales. Le pouvoir d’achat serait devenu aujourd’hui l’affaire de l’État à travers les prélèvements obligatoires (impôts  et cotisations sociales). Il ne serait plus l’affaire des chefs d’entreprise et des parties prenantes internes de l’entreprise.

L’État serait ainsi le principal acteur du pouvoir d’achat des agents économiques aussi bien du secteur public que du secteur privé.

Cette répartition des rôles a fait des prélèvements obligatoires le principal déterminant du pouvoir d’achat, alors que celui-ci dépend d’abord du niveau du salaire brut. Cette vision partisane et individualiste a fini finalement par imposer dans le débat public, l’idée que la feuille d’impôt et  que les cotisations sociales sont les ennemis du pouvoir d’achat. En effet, de peur que les revendications salariales mettent à mal la compétitivité des entreprises et rétablissent une répartition entre les revenus du travail et du capital plus favorable au travail, les mesures protégeant le pouvoir d’achat se sont davantage orientées sur le terrain fiscal plutôt que sur le terrain salarial. Le terrain fiscal serait beaucoup moins risqué économiquement aux yeux des économistes orthodoxes. Selon eux, sans modifier le salaire brut, avec moins de protection sociale et moins de services publics, les ménages gagneraient en pouvoir d’achat grâce à un revenu disponible net devenu plus élevé.  Pour ces économistes le levier fiscal serait donc préférable à la hausse des revenus malgré le risque d’une dégradation des comptes sociaux qu’il fait courir et malgré le risque d’une aggravation des inégalités.

 …substituant la feuille d’impôt à la feuille de paie.

 Ce détournement renforce ainsi les thèses économiques classiques dites « libérales » selon lesquelles le salaire, et plus particulièrement le salaire minimum, seraient nocifs pour la compétitivité des entreprises, et selon lesquelles l’impôt découragerait l’esprit d’entreprendre, amoindrirait les profits et certains revenus, réduisant ainsi la croissance. C’est pourquoi la feuille d’impôt s’est progressivement substituée à la feuille de paie pour justifier davantage de pouvoir d’achat.

C’est pourquoi aussi, l’État social s’est substitué aux parties prenantes de l’entreprise pour revendiquer une hausse des revenus du travail. Aujourd’hui, la question du pouvoir d’achat est donc devenue un choix de répartition entre salaire et impôt et,  non plus celle d’un choix de répartition entre revenu du travail et revenu du capital. Or, choisir la baisse de la feuille d’impôt plutôt que la hausse de la feuille de paie pour redonner du pouvoir d’achat aux ménages est un choix de société entre solidarité et individualisme.

Cette substitution fait courir des risques économiques et sociaux…

C’est un choix très risqué économiquement et très injuste socialement.

En effet réduire les impôts, c’est moins de services publics, donc moins de policiers, moins de professeurs, moins d’infirmières, moins de médecins hospitaliers, moins de chercheurs, c’est moins de main-d’œuvre qualifiée, moins de connaissances, c’est moins d’innovation et de progrès technique, moins de compétitivité et donc moins de croissance, selon les théoriciens de la croissance endogène.

Réduire les cotisations sociales pour plus de revenu net, c’est courir le risque de dégrader les comptes sociaux notamment ceux de notre protection sociale, de mettre en péril les retraites et d’affaiblir la solidarité.

Cette diminution est révélatrice d’un choix de société. Elle cimente ainsi petit à petit l’idée fausse que le niveau du revenu net disponible dépend davantage du niveau des prélèvements obligatoires plutôt que du niveau du revenu brut. En légitimant l’individualisme, elle impose la baisse de l’impôt au détriment de la hausse des salaires, pour donner davantage de pouvoir d’achat aux ménages. Préférant ainsi amoindrir le bien-être collectif pour enrichir le bien-être individuel !

 … Afin de réduire ces risques, l’État social devrait plutôt baisser l’impôt indirect pour certains produits…

 Devant de tels risques, plutôt que de baisser les impôts directs et les cotisations sociales, afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages, l’État social pourrait réduire fortement la TVA sur les produits de consommation courante qualifiés de première nécessité. De plus, il pourrait administrer les prix de l’énergie évitant ainsi toute spéculation sur leurs cours. Cette régulation réduisant la fluctuation des prix du gaz, de l’électricité et du carburant, limiterait leurs diverses hausses irrégulières  et encouragerait les investissements à moyen terme des entreprises puisque leur environnement serait moins incertain dans ce contexte de crise de l’énergie. En outre, l’État social comme il a commencé à le faire avec le « quoi qu’il en coûte », a la faculté aussi d’agir directement sur les revenus en augmentant certaines prestations sociales ciblées sur les plus modestes, et la possibilité d’augmenter de nouveau le smic ainsi que le point d’indice des fonctionnaires. Il pourrait aussi indexer les retraites sur les prix permettant de garantir le pouvoir d’achat des retraités. L’indexation ne serait en aucun cas une menace pour l’équilibre de notre système de répartition selon les différents scénarios du COR. Cependant, pour être efficace cette intervention de l’État social doit être complétée par celle de toutes les entreprises.

 le pouvoir d’achat est aussi l’affaire des entreprises.

 L’inflation peut être tolérée si l’évolution des revenus du travail suit la même évolution que celle des prix et qu’elle s’accompagne d’une répartition plus favorable au revenu du travail qu’au revenu du capital. Il est tout à fait possible de maintenir le pouvoir d’achat sans mettre en péril notre système de protection sociale. Il suffit que les salaires progressent au même rythme que l’inflation. Les entreprises peuvent amortir la hausse des salaires grâce à leurs gains de productivité. Elles peuvent aussi diminuer légèrement leur marge,  ou encore réduire le montant des dividendes versés aux actionnaires. Elles peuvent néanmoins répercuter une partie de cette hausse sur leurs prix de vente. Ce qu’elles font actuellement avec la hausse des coûts des matières premières. La hausse généralisée et négociée des salaires ne serait pas  risquée dans le contexte de croissance économique et de croissance de l’emploi que nous connaissons aujourd’hui. De plus, elle stimulerait la production des entreprises sur notre territoire grâce à de nouveaux débouchés, évitant ainsi le risque de la stagflation.

Choisir la hausse généralisée des revenus du travail plutôt que celle du capital est un choix de société entre une économie républicaine et une économie libérale dans laquelle l’économie républicaine est seule à pouvoir concilier à la fois les intérêts particuliers et l’intérêt général contrairement à l’économie individualiste. Un tel choix est peu risqué. C’est un choix juste socialement et efficace économiquement pour préserver le pouvoir d’achat de tous. Ce n’est donc que par le choix d’un engagement mutuel  des entreprises et de l’État social dans une répartition plus favorable  au revenu du travail, que le pouvoir d’achat des ménages pourrait être garanti et que l’inflation ne serait plus une crainte !








25 mars 2022

Carburant : une remise de 15 centimes

 La remise de 15 centimes à la pompe est une mesure inéquitable et peu efficace pour le pouvoir d'achat et encore moins pour l'environnement. Mesure très coûteuse comme l'explique Justin Delépine dans Alternatives économiques du 23 mars 2022.

Remise de 15 centimes à la pompe : une mesure qui profite d’abord aux riches

23 mars 2022  Alternatives économiques

 Ne faisant l’objet d’aucun ciblage, la dernière mesure gouvernementale pour contenir les prix de l’énergie bénéficiera avant tout aux populations les plus aisées.

Et une remise de plus pour répondre à la crise des prix de l’énergie ! Face à un tarif du litre de l’essence ou du diesel franchissant le seuil symbolique des 2 euros, le Premier ministre Jean Castex a annoncé le 12 mars une remise de 15 centimes. Ainsi dès le 1er avril, tous les automobilistes se verront appliquer cette remise au moment de régler le plein, ce qui équivaut à une subvention de 9 euros pour un plein de 60 litres.

L’envolée des prix à la pompe de ces dernières semaines est le résultat des anticipations de possibles embargos sur les exportations russes d’hydrocarbures et plus largement des tensions sur les marchés énergétiques provoquées par la guerre en Ukraine. Le tout dans un contexte où, reprise économique post-Covid oblige, le prix du baril est déjà orienté à la hausse depuis près d’une année. Toutefois, les évolutions du prix du baril dans les semaines à venir restent incertaines tant les prix des hydrocarbures sont volatils.

En attendant, le gouvernement a choisi de dégainer rapidement une mesure pour éviter qu’un nouveau front social ne prenne de l’ampleur. Si le montant de 15 centimes peut paraître faible, cette subvention, qui est annoncée pour durer quatre mois, coûtera 2 milliards d’euros aux finances publiques.

A ce coût, il faut l’ajouter à un ensemble de mesures prises depuis l’été dernier pour contenir l’inflation énergétique. Blocage du prix du gazindemnité inflation, encadrement du tarif de l’électricité, etc., la facture totale depuis octobre dernier s’élève déjà à près de 25 milliards d’euros selon les calculs du ministère de l’Economie. A titre de comparaison, c’est l’équivalent du budget de ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Une facture de 2 milliards d’euros

Pour limiter l’augmentation du prix à la pompe, un allègement général des taxes sur les carburants avait d’abord été envisagé. En effet, que ce soit via la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) ou la TVA, les taxes représentent les deux tiers du prix du carburant. Mais une telle mesure n’aurait pas profité à certains professionnels qui n’y sont pas soumis, comme les agriculteurs ou les pêcheurs.

Par ailleurs, la remise de 15 centimes à la pompe a l’avantage d’être bien plus visible, un avantage pour une mesure entrant en vigueur à quelques jours d’une élection nationale.

Si la hausse du prix de l’essence augmente les rentrées fiscales de l’Etat, celles-ci ne compenseront pas le coût de cette remise de 15 centimes. Cette dépense fiscale payée par l’ensemble de la collectivité est-elle pertinente et bien calibrée ?

Tout comme le bouclier tarifaire, cette remise ne fait l’objet d’aucun ciblage. Les ménages aisés ou modestes, vulnérables ou peu exposés, vont tous en bénéficier.

Evidemment, tout le monde n’a pas le même usage de la voiture. Les ruraux sont ainsi bien plus exposés que les urbains à l’augmentation du prix à la pompe.

En matière de revenus, les inégalités sont également criantes : les dépenses en carburant pour se déplacer représentent près de 6 % du revenu disponible1 pour les 10 % les plus pauvres, contre moins de 2 % pour le dixième de la population le mieux loti.

Mais les automobilistes qui vont profiter davantage de cette remise de 15 centimes sont ceux qui consomment le plus de carburant. Or, plus on est aisé, plus on a de voitures et plus l’on roule avec. Selon les données de l’Insee, les 20 % les plus riches dépensent en moyenne environ 1 400 euros par an en carburants contre 700 euros pour le cinquième le plus pauvre de la population. L’effort financier consenti par l’exécutif ira donc majoritairement aux ménages aisés, c’est ce que les statisticiens appellent une mesure « anti-redistributive ».

Dépenses annuelles en carburant pour le transport par déciles de revenus, en euros, et part dans le revenu disponible, en %

Lecture : Pour le 1er décile, à savoir les 10 % les plus pauvres, les dépenses en carburant pour les transports représentent 628 euros, soit 5,43 % de leur revenu disponible.

Source : Insee

 

 Absence de ciblage

Et ce n’est malheureusement pas son seul défaut. Alors que la crise actuelle rappelle l’urgence de réduire la demande en pétrole, cette mesure n’incite pas à s’en séparer.

L’or noir représente toujours plus de 40 % de la consommation finale d’énergie en France, dont la quasi-totalité est importée. Ce sont donc les puissances exportatrices qui en profitent. Quand le prix du baril progresse, l’économie française se retrouve étranglée, car ce qui est dépensé en carburant ne l’est pas pour autre chose.

Répartition de la consommation finale d'énergie en France, en 2019

Source : SDES

 

 Nous payons aujourd’hui le peu d’actions des gouvernements successifs pour réduire cette dépendance. Comme le rappelait l’économiste Aurélien Bigo l’automne dernier :

« Les mécanismes de la politique de transition énergétique se jouent sur du moyen-long terme, à plusieurs années ou décennies, mais cela fait des années qu’on n’agit que très faiblement sur les différents leviers de transition. Si lors des précédentes hausses des prix des carburants, comme les chocs pétroliers, la crise de 2008 ou le mouvement des gilets jaunes, les pouvoirs publics s’étaient dit qu’il est problématique de dépendre à ce point du pétrole pour les déplacements et avaient agi en ce sens, la dépendance serait moins importante aujourd’hui. »

Anti-redistributive, nocive à terme pour l’économie française, et dangereuse pour le climat… la remise de 15 centimes à la pompe a tous les défauts macro-économiques. Reste à espérer que les décisions prises après les élections tiendront davantage compte du temps long.

·         1.Le revenu disponible correspond aux revenus du travail (salaire, traitement, etc.) et du capital (loyer, intérêts, dividendes) perçus par les ménages auxquels on ajoute les prestations et on retranche les impôts directs (impôt sur le revenu, etc.).

3 COMMENTAIRES

Justin Delépine


15 mars 2022

Réduire la dépendance européenne au gaz Russe

 


Réduire la dépendance au gaz Russe : l'arlésienne jusqu'à quand ?  La bulle économique sur France Culture (pour écouter cliquez  ici sur : bulle économique ! )

2 mars 2022

La France peut-elle se passer du gaz russe ? ( France Culture)

Avec la guerre menée par la Russie à l'Ukraine, l’acheminement du gaz est un moyen de pression pour Vladimir Poutine mais il est aussi une ressource financière et stratégique importante pour Moscou. Que pèse le gaz russe dans la consommation énergétique en France ?

Pour écouter l'émission de France Culture ( cliquez sur France culture)

19 févr. 2022

Produire en France afin de maintenir une croissance sans contrainte extérieure

 


"Notre système économique est devenu fortement dépendant à l'égard de nombreux produits fabriqués à l'étranger" . Article du Monde (pour lire l'article cliquez sur Monde)













14 févr. 2022

L'économie en 4 leçons :

Vous souhaitez comprendre le fonctionnement de notre économie, comprendre la croissance et les enjeux du dérèglement climatique, comprendre les inégalités de revenus entre les agents économiques, comprendre les divers choix de politiques économiques menées par nos gouvernements, comprendre aussi les mécanismes du financement des moteurs de l'économie et enfin comprendre l'inflation et le pouvoir d'achat ainsi que les causes du chômage, l'économie en 4 leçons vous  le permettra :



Les acteurs économiques produisent, distribuent des revenus et les répartissent puis, consomment les biens et services ainsi produits afin de satisfaire leurs besoins. Voilà les trois moteurs de notre économie.Comme la fleur a besoin d’eau pour pousser et se développer, l’activité économique a besoin de monnaie. Elle est le carburant nécessaire pour faire tourner ses trois moteurs. Sans elle, c’est la panne sèche. En économie, ce rôle est exercé à la fois par les banques et le marché financier. Parfois ces trois moteurs s’emballent trop vite ou se dérèglent et tournent au ralenti. Alors dans ce cas, l’État doit-il contrôler, réguler l’économie, si oui, comment ? Sinon le marché peut-il être encore un meilleur régulateur ?

Les dysfonctionnements de ces moteurs peuvent parfois conduire à des crises ou à des déséquilibres économiques comme l’inflation et le chômage par exemple, qu’il va falloir affronter.

Fidèle à sa démarche pédagogique, l’auteur entend mettre la compréhension de l’économie à la portée de tous en quatre leçons.  Cette nouvelle version se compose de quatre thèmes comme dans l’ancienne version. Cependant, elle aborde chaque thème sous forme de questions/ réponses argumentées, structurées et illustrées de petits schémas, suivi d’une tribune économique suscitant l’interrogation et la réflexion du lecteur et de la lectrice.