La croissance est une augmentation régulière et soutenue de la production
pendant une ou plusieurs périodes. Cette production peut être marchande et non
marchande c'est-à-dire réalisée par des producteurs privés et par l’Etat,
notamment par les services publics. Elle se mesure à partir du P.I.B. (Produit
Intérieur Brut) qui exprime la quantité de richesses produites dans un pays sur
une période donnée. Son taux de croissance est un signe de bonne santé
économique du pays, puisqu’il détermine le niveau de l’emploi, conditionne
notre niveau de vie et garantit l’augmentation des ressources de notre
protection sociale. Tous les gouvernements, voire tous les pays, guettent son
évolution et cherchent à le soutenir malgré les effets secondaires qu’il peut
avoir sur l’environnement.
Une croissance qui nous fait
croire au bonheur économique malgré ses effets secondaires…
La course au toujours plus de
richesses, toujours plus de profits, toujours
plus de consommation, nous fait croire à
un bonheur économique garanti par l’augmentation du P.I.B. Cette augmentation
permet à chaque acteur économique d’avoir davantage et donc de pouvoir
satisfaire ses besoins selon l’adage : « c’est en ayant plus que
l’on vit mieux ». C’est pourquoi, une croissance toujours plus forte,
est tant recherchée par les Etats.
Alors comment la rendre plus forte ? Il existe deux façons de la faire progresser.
La première, celle de « l’avoir », consiste à produire toujours plus, au moindre coût, au risque de mettre en péril le climat, d’épuiser les ressources naturelles, au risque d’appauvrir d’année en année la biodiversité, ou encore de précariser ou de flexibiliser davantage le travail et d’aggraver les inégalités.
La seconde, quant à elle, celle de « l’être », consiste à produire et à consommer autrement en préservant l’environnement naturel et la biodiversité, en développant les énergies renouvelables, en encourageant la recherche et le développement, en améliorant davantage la formation professionnelle et la qualité du travail.
Consommer moins mais mieux, grâce à une croissance fondée sur la qualité plutôt que sur la quantité, est une solution rendue désormais possible grâce au progrès technique.
Or, aujourd’hui, les pays sous l’influence du « toujours plus », malgré les dénonciations au grand jour des risques sur la santé publique de l’utilisation des pesticides et malgré les alertes récurrentes des scientifiques sur le dérèglement climatique, continuent de privilégier le premier modèle de croissance.
Ce modèle de production, en négligeant la valeur ajoutée de la qualité et de celle du bien être, conduit notre économie dans un cycle de croissance générant plus d’externalités négatives que d’externalités positives.
De plus, en différant les investissements préparant la transition énergétique, il retarde cette mutation dans laquelle l’idée « c’est en étant mieux que l’on vit mieux » trouve tout son sens. Les Etats, sous l’influence de certains lobbies industriels trop préoccupés par leur propre intérêt et par leurs rendements immédiats, restent peu coopératifs et peu enthousiastes à développer le progrès technique au service d’une croissance qualitative.
Alors comment la rendre plus forte ? Il existe deux façons de la faire progresser.
La première, celle de « l’avoir », consiste à produire toujours plus, au moindre coût, au risque de mettre en péril le climat, d’épuiser les ressources naturelles, au risque d’appauvrir d’année en année la biodiversité, ou encore de précariser ou de flexibiliser davantage le travail et d’aggraver les inégalités.
La seconde, quant à elle, celle de « l’être », consiste à produire et à consommer autrement en préservant l’environnement naturel et la biodiversité, en développant les énergies renouvelables, en encourageant la recherche et le développement, en améliorant davantage la formation professionnelle et la qualité du travail.
Consommer moins mais mieux, grâce à une croissance fondée sur la qualité plutôt que sur la quantité, est une solution rendue désormais possible grâce au progrès technique.
Or, aujourd’hui, les pays sous l’influence du « toujours plus », malgré les dénonciations au grand jour des risques sur la santé publique de l’utilisation des pesticides et malgré les alertes récurrentes des scientifiques sur le dérèglement climatique, continuent de privilégier le premier modèle de croissance.
Ce modèle de production, en négligeant la valeur ajoutée de la qualité et de celle du bien être, conduit notre économie dans un cycle de croissance générant plus d’externalités négatives que d’externalités positives.
De plus, en différant les investissements préparant la transition énergétique, il retarde cette mutation dans laquelle l’idée « c’est en étant mieux que l’on vit mieux » trouve tout son sens. Les Etats, sous l’influence de certains lobbies industriels trop préoccupés par leur propre intérêt et par leurs rendements immédiats, restent peu coopératifs et peu enthousiastes à développer le progrès technique au service d’une croissance qualitative.
…Or, un autre modèle de croissance est désormais possible grâce au progrès technique…
C’est donc une autre vision du progrès, qu’il faut désormais mettre au service de l’économie où « l’être» prime sur « l’avoir ». Cette orientation nécessite de nouvelles règles de fonctionnement de notre économie. Elle suppose une révolution radicale de nos modes de production et de consommation. Cela impose des changements substantiels dans notre manière de produire, de consommer, de travailler et de répartir les richesses. Cela impose aussi de développer la recherche et le développement au profit de l’environnement et du bien être de tous.
Satisfaire nos besoins sans compromettre ceux de la génération actuelle et future, implique donc de passer d’une économie fondée sur « l’avoir plus » à une économie fondée sur « l’être mieux ». Autrement dit, passer d’un modèle productiviste dominé par le court terme à un modèle du bien être, dans lequel l’activité économique serait basée sur le « toujours mieux » plutôt que sur le « toujours plus ».
La gravité et la rapidité du dérèglement de notre environnement offrent aux Etats l’opportunité de construire cette nouvelle croissance. Face à la réticence de la plupart des pays, l’Union Européenne, quant à elle, ayant toutes les potentialités scientifiques, techniques, économiques, sociales et politiques, pourrait, s’engager sur cette croissance, ouvrant ainsi un nouvel horizon au processus européen et prouvant au reste du monde, qu’une croissance où l’ « être » prime sur l’ « avoir » est possible !
C’est donc une autre vision du progrès, qu’il faut désormais mettre au service de l’économie où « l’être» prime sur « l’avoir ». Cette orientation nécessite de nouvelles règles de fonctionnement de notre économie. Elle suppose une révolution radicale de nos modes de production et de consommation. Cela impose des changements substantiels dans notre manière de produire, de consommer, de travailler et de répartir les richesses. Cela impose aussi de développer la recherche et le développement au profit de l’environnement et du bien être de tous.
Satisfaire nos besoins sans compromettre ceux de la génération actuelle et future, implique donc de passer d’une économie fondée sur « l’avoir plus » à une économie fondée sur « l’être mieux ». Autrement dit, passer d’un modèle productiviste dominé par le court terme à un modèle du bien être, dans lequel l’activité économique serait basée sur le « toujours mieux » plutôt que sur le « toujours plus ».
La gravité et la rapidité du dérèglement de notre environnement offrent aux Etats l’opportunité de construire cette nouvelle croissance. Face à la réticence de la plupart des pays, l’Union Européenne, quant à elle, ayant toutes les potentialités scientifiques, techniques, économiques, sociales et politiques, pourrait, s’engager sur cette croissance, ouvrant ainsi un nouvel horizon au processus européen et prouvant au reste du monde, qu’une croissance où l’ « être » prime sur l’ « avoir » est possible !